TOULOUSE site jacquaire incontournable de la VIA TOLOSANA


  

Dans le Liber sancti Jacobi, Aimery Picaud ecrivait :

Item in eadem via visitandum est corpus dignissimum beati Saturnini, episcopi et martiris, qui in Capitolio Tolose urbis a paganis tentus, tauris acerrimis ac indomitis alligatus, atque a summa Capitolii arce usque ad caput unius miliarii per omnes gradus lapideos precipitatus, capite conliso, excusoque cerebro, et omni corpore dilaniato dignam Xpisto animam reddidit.

Hic juxta urbem Tolosam obtimo loco sepelitur ubi ingens basilica sub ejus honore a fidelibus fabricatur et canonicalis regula beati scilicet Augustini observatur ; et multa beneficia poscentibus a Domino prestantur. Cujus sollempnitas. III kl, decembris celebratur.


que l'on a traduit par

Il faut aussi, sur la même route, aller vénérer le très saint corps du bienheureux Sernin , évêque et martyr, qui, retenu par les païens sur le Capitole de la ville de Toulouse, fut attaché à des taureaux furieux et indomptés, puis précipité du haut de la citadelle du Capitole, sur un trajet d'un mille, au long de l'escalier de pierre ; sa tête fut écrasée ; sa cervelle en jaillit et tout son corps ayant été mis en pièces, il rendit dignement son âme au Christ. Il fut enseveli en un bel emplacement près de la ville de Toulouse ; une immense basilique fut construite là par les fidèles en son honneur ; la règle des chanoines de Saint-Augustin y est observée et beaucoup de grâces sont accordées par Dieu à ceux qui les demandent ; sa fête se célèbre le 29 novembre .

Après de tels conseils, nous pèlerins de la VIA TOLOSANA ne pouvons nous soustraire à l'obligation de visite de Toulouse et même plus particulièrement à la visite du tombeau de Saint saturnin, dénommé ici à Toulouse , Saint Sernin.

Mais, au fil du temps, TOULOUSE devint un site, sinon le site jacquaire incontournable de la VIA TOLOSANA, à tel point qu'il donna son nom à la Voie jacquaire du chemin d'ARLES.

Le développement du pèlerinage de Saint jacques s'accompagna dans cette ville par la création d'accueils et d'Hopitaux pour les pèlerins. Si bien, que le patrimoine jacquaire de la ville s'enrichit, et que de nos jours, il devient difficile de visiter , en un seul jour, profondément tous les lieux importants de la cité.

Dans cette présentation du toulouse jacquaire, nous nous forcerons de décrire quelques uns des plus importants sites patrimoniaux de la ville, vous laissant le soin d'approfondir avec des revues spécialisées, ou dans le cadre de visites guidées (ce que nous vous conseillons fortement, car il est difficile d'être calé sur l'histoire de Toulouse et sur l'architecture des batiments de la ville lorsqu'on n'est pas spécialistes de la question) auxquels vous ne manquerez pas de vous joindre.

A la découverte du Toulouse jacquaire

la visite du Toulouse jacquaire implique la visite des 3 munuments essentiels de Toulouse, à savoir
- la cathédrale Saint-Etienne (où avait lieu un ancien culte de saint-jacques)
- l'incontournable basilique de saint-Sernin (où l'on vénère Saint Saturnin et de nombreux autres reliques)
- le passage par l'hotel Dieu saint jacques (qui fut hopital de pèlerins)

A ceux-ci, on peut rajouter
-le passage par les Jacobins (marqué par la présence à Toulouse de saint-Dominique)
- le musée des Augustins
- et on évoquera Saint jean de Jérusalem occupé par la DRAC , mais où l'on peut voir durant les journées patrimoines une fresque de Saint jacques , et où, lors de la construction du parking souterrain, fut mis à jour un cimetière moyen ageux et de nombreux sépultures de pèlerins

enfin, lors de notre cheminement dans la ville, nous passerons par le Capitole
et parallèlement au Toulouse jacquaire, le pèlerins ou le touriste disposant d'un peu de temps ne manquera pas d'aller faire un tour du coté du Musée de l'Espace.

 

le parcours du Toulouse jacquaire



 

 

la cathedrale Saint-Etienne de Toulouse



 


Pour démarrer cette présentation, nous reportons un panneau expliquant l 'organisation moyen-ageuse de saint-Etienne et de l'ancienne église saint-Jacques où était célébré un culte de saint jacques.



Le cloître disparu de Saint_Etienne et de ses abords

La principale église du diocèse était desservie par des chanoines qui groupés en collège ( le chapitre) , assumaient la prière liturgique et assistaient l´évêque dans plusieurs de ses fonctions.

Les chanoines, dont on ne trouve mention à Toulouse qu´à partir du Xème siècle, vivaient certainement, comme ceux des autres chapitres cathédraux du Midi, selon des règles édictées à Aix-La-chapelle en 816 qui leur imposaient une vie commune à l´intérieur de l´enceinte.

Dans la seconde moitié du XIème siècle, un puissant mouvement de réforme traversait l´église ; il se traduisit , dans les chapitres de chanoines notamment, par une volonté de retour à une vue commune imitée des apôtres.

L´évêque ISARN fut, à Toulouse et vers 1073, l´initiateur de cette réforme, qui supposait une activité architecturale importante : il s´agissait d´assurer au chapitre le cadre matériel de cette vie commune, qui imposait par exemple l´usage du dortoir et du réfectoire. Le quartier qui existait autour de la cathédrale, limité à l´Ouest par le palais épiscopal, au sud par la rue saint-Jacques et à l´Est par le rempart antique, prit ainsi la physionomie qu´il conserva jusqu´à la révolution. Exclusivement réservé aux chanoines et à leur entourage, il était nettement séparé du reste de la ville : on y accédait par trois portes, situées l´une au nord de la cathédrale du coté de la Place de saint Etienne ( l´arc récemment reconstitué en perpétue le souvenir), l´autre à l´est du coté de la porte Saint-Etienne, la dernière au sud de la rue Sainte-Anne ( à sa rencontre avec la rue Saint-Jacques), et ces portes devaient être fermée chaque soir).

Ce regain d´activité religieuse était canalisé , sur l´emplacement de l´actuelle cour Sainte-Anne, par un vaste cloître, espace de détente, d´étude et de prière, mais aussi funéraire. On y lisait les épitaphes (aujourd´hui dans la galerie d´épigraphie du musée des augustins) des religieux et, dans une moindre mesure, celles des laïcs de rang élevé qui y avait obtenu un droit de sépulture. Le cloître avait la forme qu´un quadrilatère irrégulier. Des arcatures, aux colonnes et chapiteaux alternativement simples et géminés, supportaient la toiture des galeries.

Des piliers de brique occupaient les angles et le milieu de chaque claire-voie ; ceux des angles étaient ornés de grands bas-reliefs représentant des personnages des premiers temps de l´Eglise de Toulouse. Une grande fontaine circulaire occupait l´angle nord-est du préau.

Comme le péristyle de la maison antique dont il dérive, le cloître assurait la liaison entre les différents bâtiments indispensables à l´existence du chapitre des chanoines. A l´Est, et limités par le rempart antique, se trouvaient les bâtiments de la vue commune :
- la salle capitulaire ( au portail orné vers 1135-1140, de figures d´apôtres dues au grand sculpteur roman Gilabertus et à son atelier ),
- le dortoir (très tôt déserté au profit de maisons individuelles, mais toujours à l´intérieur du quartier canonial ),
- un lieu pour les archives , le réfectoire et sa cuisine.

Leur étaient associés des édifices liés à l´économie agricole sur laquelle reposait en grande partie la subsistance des chanoines et de leur entourage.

Au sud, s´élevait l´Eglise Saint-Jacques, d´origine ancienne, largement remaniée à l´époque gothique puis au XVIème siècle , et qui abrita , du XVème et XVIIIème siècle, deux importantes confréries.

Au sud de l´église, et de part et d´autre de la rue Sainte-Anne, se trouvaient les maisons des chanoines. C´est pour prolonger cette rue vers le nord que l´on détruisit en 1811 l´église Saint-Jacques et les bâtiments communs. Le cloître avait disparu en 1799 : il en reste d´admirables chapiteaux, conservés au musée des Augustins.

Le palais de l´évêque continuait à voisiner avec cet ensemble auquel il restait très lié mais nous ne le connaissons pas mieux à l´époque romane qu´aux premiers temps chrétiens ; sans doute modifié et amplifié à l´époque gothique, il fut reconstruit entre 1690 et 1713 pour l´archevêque Jean-Baptiste Colbert de Villacerf : c´est aujourd´hui le siège de la Préfecture.
d'apres un panneau esplicatif de la cathedrale


Le culte de saint jacques

Pendant longtemps, la cathédrale Saint Etienne fut désignée comme « l´église de la cité de Toulouse construite en l´honneur de Saint-Etienne et de S aint-Jacques apôtre ». Et c´est dans l´église Saint-Jacques attenante au cloître, qu´avait lieu la dévotion aux reliques de saint-Jacques. L šéglise de Saint-Jacques était très ancienne, certains historiens la pensent d´époque carolingienne, voire paléochrétienne. Cette église disposait de reliques que l´on venait vénérer.
L´origine des reliques serait due à la générosité de charlemagne , lequel après avoir chasser les sarrazins, faisait construire des églises, où il inhumait toutes les reliques des saints et saintes reprises aux infidèles. C´est ainsi que fut érigé l´église de Saint-Jacques de Toulouse en l´honneur de saint jacques le majeur, à son retour de Compostelle, et qu´y seront déposées des reliques et autres pièces du saint Apôtre.

Les reliques de saint Jacques furent déposées au pied d´un pilier, (situé à droite et après l´autel de saint Quitterie) ; et à son haut était peint la tête du saint apôtre ainsi qu´ »une coquille , afin d´identifier le pilier à reliques.

Un véritable culte à Saint jacques se développera autour de ce pilier. Oraisons, messes, cierges et chandelles honoreront le saint.

De sanctuaire local, l´église saint jacques de Toulouse devint lieu de pèlerinage, on y venait de loin, et même de Galice. Une confrérie sera crée.

Plus tard, les chanoines de la cathédrale cherchèrent à retrouver les reliques. Après plusieurs tentatives qui échouèrent pour de multiples raisons, c´est en 1491 qu´aura lieu la fouille du pilier. (et ceci afin de les récupérer et les mettre en lieu plus digne et plus apparentes pour être vénérées).
Certaines reliques seront mises à jours , devant une foule d´un millier de personnes. Elles seront transportées à la maison archi-épiscopale.

La nouvelle de l´invention des reliques se propagera rapidement et des miracles se produisirent (31 miracles) .

Les divers actes qui racontent ces evenements nous sont arrivés jusqu´à notre époque . un proces verbal est conservé aux arvchives départementles. « Procès-Verbal faict sur linvention de certaines relicques de monsur sainct Jacques le maieur de eaige trouvees en la premiee esglise metrapolitaine de Tholose lan mil quatre cens nonante et le XVIIeme jour du mois de mars veille sainct Gabriel archange environ les deux heures apres midi ».

Le sort de reliques restera inconnu. On en perdra la trace.
la plaquette de l'équipe épiscopale de Saint Etienne


pour le plaisir des yeux, quelques dernieres images de Saint Etienne

la cathédrale St Etienne
 
le saint Roch de la cathédrale St Etienne

 

 

découvrons à présent

la basilique Saint Sernin



 
la basilique Saint-Sernin de Toulouse

 


l'Hotel Dieu Saint Jacques de Toulouse

 

 

 

 

 l'hotel - Dieu 

 

 

 

la coquille géante de l'hotel dieu

 

 

 

 

 

 

un des saint jacques de l' Hotel Dieu



 
l'histoire de l'Hotel Dieu racontée par le service de communication du CHU

histoire de l'Hotel Dieu
retrouvez la page de l'histoire de l'Hotel Dieu (si pb lien précédent)


 

Une autre page à consulter ( racontée également par le service de communication du CHU) relate la place de l'Hotel Dieu sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. Découvrons-la ensemble.

l'Hotel Dieu sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle
retrouvez la page de l'histoire de l'Hotel Dieu sur les chemins de Saint-jacques(si pb lien précédent)


les jacobins

 

 

 

  le cloître des jacobins



L´église et le couvent des jacobins

L´ordre des frères prêcheurs a été crée l´an 1216 à Toulouse par saint Dominique de Caleruega pour prêcher l´évangile face aux dissidents cathares et vaudois. L´institution fut officiellement reconnue la même année par le concile de Latran. L´implantation définitive du couvent fut précédé par deux autres dans un temps relativement court : ce fut le 1er en 1215, la maison de Pierre Seilan, voisine du château Narbonnais, la 2è de 1216 à 1229, le prieuré saint romain dans la rue St Rome. La troisième implantation , le couvent des jacobins 1230-1790 est considéré comme la maison mère de l´ordre des Dominicains.

Actuellement, le couvent avec sa communauté se situent au sud de Toulouse, avenue Lacordaire, quartier de Rangueil

Le surnom de jacobins , donné aux anciens couvents dominicains français , à pour origine le vocable saint jacques du couvent de Paris.L´église des jacobins de Toulouse a l´honneur d´abriter la sépulture de saint thomas d´Aquin.

La construction de l´église :
en règle générale, la fonction de la parole a marqué » fortement le caractère architectural des premières églises dominicaines où la règle de l´Ordre imposait la simplicité et la discrétion. Dans ces édifices, on rencontre parfois la surprenante disposition de la double nef. Ce choix correspond à un double objet :
-1er/ réserver aux religieux l´espace nécessaire pour chanter en chœur l´office canonial et célébrer la messe conventuelle d´une part
-2/ permettre le rassemblement des fidèles dans un lieu différent pour chanter en choeur l´office canonila et célébrer la messe conventuelle d´une part

A Toulouse, la première impression laisserait penser que l´ouvrage de l´église, régulier dans son plan, majestueux dans ses lignes et ses structures aurait été réalisé d´une seule venue , dans un bref délai. Malgré les apparences , l´étude approfondie de l´édifice révèle l´existence de changement divers, intervenus à partir d´un bâtiment primitif, échelonnés sur l´intervalle de plus d´un siècle (1230-1340). Commencé en 1230, cet édifice servit le 5 août 1234 pour la première fête célébrée en l´honneur de saint Dominique nouvellement canonisé. Cette église (45 m x 22 m x 13 m ), au plan rectangulaire était déjà divisée en 2 nefs d´inégale largeur par une rangée de 5 piliers , l´ensemble recouvert par une charpente. Le mur occidental orné d´un portail de type roman tardif aux chapiteaux de pierre sculptée dans le goût du premier style gothique est le seul reste notable de cette construction initiale.

Entre 1245 et 1252, un vaste chœur polygonal à deux travées , entouré par onze chapelles vint s´ajouter à l´édifice rectangulaire. Cette notable extension permit de recevoir un large auditoire. Cependant les restrictions concernant la hauteur des bâtiments imposées par les premières constitutions de l´Ordre allaient désormais à l´encontre de l´esthétique. Dans ses nouvelles dimensions (75 m x 20 m x 13 m), l´église des frères pêcheurs de Toulouse devait ressembler à un vaste entrepôt.

Afin de remédier à cette inélégance, l´edifice charpenté devait faire place, quelques années plus tard à une nouvelle construction voutée atteignant la hauteur de 28 m
En reprenant alors la disposition originelle des deux nefs, un maître d´œuvre eut l´audace de dresser sur l´ancien choeur polygonal un nouvel ouvrage correspondant à l´étage actuel des grandes fenêtres. Le trait de génie est la mise en place de la grande voûte étoilée reposant sur la première colonne. L´achèvement des travaux fut marquée le 2 février 1292 par une célébration solennelle présidée par dom Bertrand de Montaigut abbé de Moissac. Les étages du clocher dominés par une flèche et la grande cloche de l´université étaient en place en 1298. Donc au début du XIVème siècle, l´assemblage de la double nef primitive, basse et charpentée et du haut et majestueux chevet vouté devait produire le même désaccord que l´on observe aujourd´hui à la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse.

Par la suite, une très grande contribution financière du cardinal dominical Guillaume Pierre-Godin permit dès 1324, de rebâtir toute l´ancienne église dans le style et la même élévation du chevet. L´achèvement global des travaux se situe à la fin de la première moitié du XIVème siècle , la dernière chapelle de la nef fut édifiée en 1390.

Désormais les frères Prêcheurs de Toulouse pouvaient songer à la dédicace de l´ église, mais la translation des reliques de saint thomas d´Aquin survenue en 1369 retarda la date de la cérémonie qui eut lieu le 22 octobre 1385. Elle fut alors consacrée à l´honneur de saint thomas d´Aquin . Pendant la période comprise entre ces deux dates, religieux et laïcs s´employèrent à parachever l´edifice en édifiant le tabernacle destiné à abriter les reliques du saint docteur à l´arrière de l´autel majeur.

Les siècles suivants laissèrent leur trace dans des modifications de détail. En 1520, cinq chapelles placées autour du chevet furent agrandies, l´une d´entre elles, la chapelle du rosaire se retrouva entièrement rebâtie en 1609. un superbe monument de pierre et de marbre élaboré entre 1623 et 1627 remplaça le premier tabernacle des reliques pour abriter une nouvelle chasse des reliques de saint thomas. L´inauguration du monument s´effectua le jour de pentecote 1628, sous la présidence de charles de Montchal élu récemment archevêque de toulouse. Pour la circonstance, le chapitre général des freres précheurs s´assembla pour la septième fois dans le couvent de cette ville.

Après cinq siècles et demi de présence dominicaine, la révolution de 1789 ferma le couvent ; il comprenait encore un effectif de trente frères.

L´eglise fut alors érigée en église paroissiale au titre de saint-Thomas d´Aquin pour les habitants de la paroisse saint-Pierre des cuisines privés depuis 1740 de leur ancienne église. En 1792, les reliques de saint-thomas furent transférées çà l´eglise de saint-Sernin.

Entre 1812 et 1865, une réquisition militaire de l´ensemble de l´ancien couvent fut la cause de regrettable mutilations par l´ aménagement des bâtiments. Grace à l´action de Prosper Mérimée, du comte de Montalembert et de Viollet-le-Duc, l´ensemble fut libéré en 1865.

L´eglise se trouva officiellement reconciliée par la cérémonie du 8 juin 1873. Alors se posa le délicat problème de la restauration du monument qui fut confié au service des monuments Historiques.

Cent ans ont été nécessaires pour accomplir ce travail minutieux mené à bien grâce aux participations financières de la ville de Toulouse et de l´Etat. L´achèvement des travaux a été marqué par une cérémonie présidée le 20 octobre 1974 par le secrétaire d´Etat à la culture, au cours de laquelle le maire de Toulouse a remis les clefs de l´eglise à l´archevêque du diocèse.

A l´occasion des fêtes marquant le septième centenaire de la mort de saint thomas d´aquin, les reliques du docteur Angélique dont Toulouse a la garde depuis le milieu du XIVème siècle ont été ramenées de saint-Sernin à l´eglise des jacobins. Enfin, le 22 octobre 1974, ces mêmes reliques ont pris place sous la table de l´autel majeur, consacré par le cardinal Jean Guyot archevêque de Toulouse.

des patrimoines qui méritent d'être visités
et que nous développerons plus tard

les Augustins



Les Augustins , c'est une ancienne abbaye, aujourd'hui musée des Beaux-arts de la ville de Toulouse, installé au coeur historique de la cité dans un remarquable bâtiment conventuel, caractéristique du gothique méridional, qui abrite depuis 1793 des collections de peinture et de sculpture du début du Moyen Âge aux premières années du XXe siècle.
Cette ancienne abbaye mérite d'être visitée. Sans doute développerons-nous le sujet plus tard.


Saint Jean de Jérusalem



Saint Jean de Jérusalem

Rien que dévoquer le nom, cela nous rappelle le pèlerinage de Compostelle.
L'Hôtel Saint-Jean, un site exceptionnel
Au début du XIIe siècle, les Hospitaliers se voient attribuer l'église Saint-Rémy, connue à partir du XIVe siècle, sous le vocable d'église Saint-Jean. À cette époque, l'Ordre connaît une large période d'expansion liée, d'une part, au transfert, en 1314, des biens des Templiers et, d'autre part, à l'attribution en 1315, du rang de Grand Prieuré.
Par le biais d'acquisitions et de donations répétées, leur établissement se compose peu à peu d'un cloître, d'un cimetière, d'un hôpital, et d'une haute tour fortifiée

De nos jours, l'eglise La Dalbade se visite, et la partie conventuelle, modernisée , a perdu le charme ancien. Reste pourtant la fresque de Saint Jacques , à voir durant les journées du patrimoine, et qui a fait l'objet du timbre poste logo de ce site.



Autres éléments qui font Toulouse
et dont il faudrait aussi parler

le capitole

 

 

 

 

le capitole



la cité de l'Espace

 

 

 

Toulouse et la Cité de l'Espace

TOULOUSE est un site extrêmement important de la VIA TOLOSANA , à un tel point qu'il lui a donné le nom.
Mi-parcours mythique de la VIA TOLOSANA, le pèlerin saura lui consacrer quelques heures, voire un jour, et apprécier son patrimoine exceptionnel.