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Il y a quatre routes qui menant à Saint-Jacques, se réunissent en une seule à Puente
la Reina, en territoire espagnol;
Puente la Reina, ce nom est très connu des pèlerins qui fréquentent le chemin de Compostelle. C'est ici, ( près d'ici) effectivement que la VIA TOLOSANA, et le Chemin Navarrais, disons le Camino Francès venant de St Jean Pied de port se rejoignent pour n'en faire qu'un. Et le pont qui permettra le franchissement du rio ARGA fera sa célébrité, et lui donnera son nom. Puente la Reina se nomme GARES en basque. |
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Histoire de Puente la Reina Puente la Reina, est une ville neuve, une ville née du Camino. Jusqu'au début du moyen Age, vers les années 1000, il n'y avait qu'un gué sur le rio ARGA. Et ce passage aléatoire , surtout en période crue, poussa les gérants de la NAVARRE a y construire pont qui devait faciliter le passage des pèlerins en route vers Compostelle. Ce serait une souveraine, Doa Elvira, dite Doa Mayor, épouse de Sancho el Mayor (le grand - 981-roi 1000-1035) ou sa bru, Doa Estefania, épouse de Don Garcia de Nàjera (1021-roi 1035-1054) qui aurait faire construire ce pont. On trouvera mention de ce pont dans la chronique du pseudo Turpin, et Charlemagne y serait venu, "usque ad montem arge ". En 1090, des Francs y seront autorisés à construire des moulins le long du rio, mais ce serait Alphonse Ier le Batailleur dAragon (1073- roi 1104-1134) qui décidera en 1121 de construire une ville nouvelle. |
Cette ville sera dessinée rectangulaire autour d'un axe central ( la calle mayor) telle les bastides si nombreuses dans le sud-ouest de la France. et Puente la Reina devint fille du Camino. Des privilèges (fueros) seront accordés à ceux qui s'y installent, et des terrains leur seront proposés. Un noyau de francs y organisa un accueil des pèlerins, plus tard ce seront des templiers qui s'y établirent vers 1142. Ils y construiront l'église Santa Maria de las Huertas, renommés église du Crucifix. Après la dissolution de l'ordre, ce seront les hospitamliers dre Saint jean de Jérusalem qui reprendront leurs biens. En 1442, un grand hopital des pèlerins y sera fondé par Jean de Caumont, grand prieur des hospitaliers. |
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Sous la monarques Catherine et Jean d'Albret , PUENTE la REINA obtiendra le droit d'organiser , à partir de 1498, une foire annuelle et un marché
hebdomadaire. Ainsi cette cité deviendra un des centres
commerciaux les plus importants du secteur.
Parmi les enfants les illustres de la cité, on peut évoquer Rodrigo Jiménez d'Entrée qui deviendra archevêque de Tolède , le compositeur Emilio Arrieta (1823-1894), auteur de plusieurs zarzuelas. Les fêtes patronales ont lieu sous le patronage de Saint Jacques, du 24 au 30 juillet de chaque année. de plus, la tradition prévoit 2 pèlerinages à Saint Martin de Gomacin, le 1er mai, et aux environs du 14 septembre.
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Nous essaierons de vous les présenter ci dessous. |
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l'union des chemins A proximité de Puente la Reina, non loin de la cité, à son entrée, se trouve le lieu où les chemins jacquaires , la VIA TOLOSANA venant d'ARLES et du SOMPORT, et le camino NAVARRAIS, le CAMINO FRANCES convergent, puis se rejoignent. Dès lors, pour continuer vers Santiago, le chemin sera unique. Une statue de l'apôtre-pèlerin (1965) symbolise ce croisement, cette union de chemins. Une inscription (sur une plaque commémorative) mentionne :
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Le Pont roman sur l'ARGA : ( le pont des pèlerins) C'est ce magnifique pont roman construit au XI ème siècle, qui donna son nom à la ville, et permit à tous les pèlerins le franchissement du rio ARGA. Il est constitué de six arcs brisés qui prennent appuis sur des piles prismatiques à extrémité pyramidale. Il est le plus célèbre et le plus représentatif de ces ponts romans construits au Moyen Age pour faciliter le passage des pèlerins. Une grande légèreté s'en dégage. et les flancs sont allégés par des ouverture en plein cintre percées au dessus des piles. |
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Ce pont disposait autrefois de 3 tours défensives, une centrale et deux à ses extrémités. La porte fortifiée à son entrée fut sans doute, construite postérieurement, et les pèlerins devaient acquitter un péage. La tour centrale abritait l'image de la Vierge du Txori. (image de la Vierge du Puy) témoignage des liens du pèlerinage de Compostelle avec le grand sanctuaire marial du Puy-en-Velay. D'après la légende, la statue recevait la visite d'un oiseau ( "txori" en basque) qui remontait le fleuve, et cet oiseau nettoyait le visage de la Vierge avec de l'eau de l'ARGA. Lorsqu'on l'apercevait, les cloches sonnaient à toute volée, et de solennelles cérémonies religieuses étaient organisées. ( l'oiseau incarnait un signe d'abondance et de prospérité). En 1843, l'image de la Vierge est transférée à l'église San Pedro où elle se trouve aujourd'hui. On ne revit plus le petit oiseau. |
![]() Au Moyen §e, l'entrée dans la ville, se faisait entre deux tours, vestiges d'une des portes de la muraille qui entourait la ville. Puis les pèlerins passaient sous la vote reliant l'ancien hôpital à la Iglesia del Crucifijo (l'église du Crucifix), attribuée aux Templiers. Le chemin de Saint-Jacques se confondait alors avec la rue principale, la ra Mayor ou calle de los Romeus. |
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