Présentation
Oloron Sainte-Marie est une agglomération d'une quinzaine de milliers
d'habitants. Ville de commerce et d'artisanat, aujourd'hui d'industrie et de tourisme,
née au pied des montagnes des Pyrénées à la confluence des vallées d'Aspe et d'Ossau,
de Barétous, de Josbaig et de l'Escou, elle est issue de la réunion de deux cités
voisines. D'une histoire plus que millénaire, elle a hérité de très beaux
monuments qu'on peut aujourd'hui encore admirer dans un cadre naturel pittoresque . La visite de la ville révèlera au touriste attentif la persistance de
ses activités anciennes, bien qu'elles n'aient plus l'importance qu'elles avaient
autrefois. Centre d'une région agricole qui met en contact la montagne et la plaine , les
vallées et les coteaux , Oloron reste un lieu d'échange et d'approvisionnement en
produits des cultures et surtout de l'élevage, comme le montre la fréquentation de son
marché et la survivances de ses foires bi-annuelles. OLORON vous invite - à découvrir ses superbes paysages entre forêts et montagne OLORON SAINTE-MARIE ,capitale du Haut-Bearn, est une véritable cité
Pyrénéenne, heureuse de vous accueillir. |
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Oloron Sainte-Marie fut une très ancienne localité. Ce fut d'abord une cité ibéro-romaine dont le nom Iluro cache celui d'une divinité indigène attestée par un autel votif du Comminges et des noms de lieux pyrénéens et espagnols .Celui de la cité se lit encore gravé sur une borne milliaire du Somport (IVème siècle après JC), conservée actuellement dans la maison du patrimoine. Tardivement christianisée, elle devint le siège d'un évêché, dont le premier évêque connu Gratus assista au concile d'Agde en 506. Sous le nom de Saint-Grat, c'est toujours un patron populaire dont la fête est célébrée à Sainte-Marie le19 octobre. Cette première ville fut détruite, avec de nombreuses cités de Gascogne, par les Normands vers 845 : Iluro disparut ainsi pour plus de deux siècles. La ville réapparut au XIè siècle par étapes en deux endroits distincts. D'abord à Sainte-Marie, une modeste bourgade située de l'autre côté du gave d'ASPE dans un ancien quartier résidentiel d'Ilhuro: vers 1058, le premier évêque nommé de nouveau à OLORON , Etienne de Lavedan s'y installa. Son église était d'abord une simple chapelle dédiée à la vierge, qui donna son nom à la localité. Ce n'est qu'au XIIè siècle que ses successeurs (qui portèrent toujours le titre d'evêques d'Oloron en souvenir du siège primitif ) firent construire la cathédrale actuelle. Mais dès 1214, ils obtenaient du vicomte de Béarn Gaston VI Moncade, compromis avec les Albigeois hérétiques, la seigneurie de la ville de Sainte Marie et du hameau voisin de Saint Pé, qu'ils devaient garder jusqu'en 1789. La révolution fit de Sainte Marie d'Oloron le siège de l'évêché constitutionnel du département des Basses Pyrénées et le concordat de 1802 le supprima pour le transférer à Bayonne. Mais depuis longtemps, Oloron avait ressurgi de ses ruines. C'est vers 1080 que le Vicomte de béarn, Centulle V le Jeune, en assura la renaissance par une charte de "poblation" (peuplement) dont les privilèges seront accrus vers 1220 de franchises commerciales décisives: tel est le 'For d'Oloron' ( largement inspiré de fuero de Jaca en Aragon) dont la copie se trouve en tête du cartulaire de la ville conservé avec les archives à la bibliothèque municipale. La nouvelle cité constituait ainsi une étape fortifiée sur les chemins de la Reconquista contre les musulmans et du pélerinage de Saint Jacques de Compostelle . Elle devint bientôt une importante place de commerce sur la route de l'Aragon par le Somport, avec un marché hebdomadaire(1326)et deux foires annuelles (1398) et à partir du XVIIè siècle un centre actif d'artisanat textile de la laine. Ainsi grandirent ,de part et d'autre du gave,deux villes concurrentes: - Oloron, la cité Vicomtale puis royale, devenue sous préfecture en1801,avec ses faubourgs peuplés (Bourg d'en Bas,Saint Pierre,Marcadet ) et ses hameaux du Faget et de Soeix; - Sainte-Marie la cité épiscopale avec ses propres faubourgs (Oustalots, Bialer) et ses banlieues rurales (Saint Pée, Légugon). La rivalité était vive parfois notamment pour le marché; elle prit fin avec la réunion de Sainte-Marie à Oloron, prononcée par un décret signé de l'impératrice régente Eugénie le 18 mai 1858 : ainsi se trouvait rétablie la vieille unité originelle d'Ilhuro.
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A la découverte d'OLORON
circuit n1: Leschemins du Vicomte
circuit n2 :lesChemins de l'Evêque
le gave |
N1 : LES CHEMINS DU VICOMTE (durée 2h) visite du quartier Ste-Croix, de son église, de la promenade Bellevue. départ : Ancien bureau de l'Office du tourisme place de la
résistance ,place A-Gabe, pont sur le gave d'ossau (point de vue à droite : confluent
gave d 'Ossau - gave d'Aspe- gave d Oloron), rue Justice.
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Après les lacets et l'embranchement de la rue des
Chevaux, monter droit le Biscondeau ou chemin du Vicomte (point de vue à droite sur les
remparts e tles maisons b?es sur fortifications )!. Au sommet, c'est"La
Haüt", la vieille ville. | Maisons
sur le gave |
Oppidium de l'antique ILURO (pas de vestige visibles), puis de la nouvelle
bourgade peuplée par le vicomte Centulle (nombreux édifices du Moyen-Age) Tourner à droite: rue Centulle-égliseSte-Croix, édifice roman du XIè-XIIè siècle (classé) d'allure austère, tout de pierre voté, au clocher décentré en forme de beffroi. |
A l'Est, le chevet, très restauré,comprend
une abside et deux absidioles. Le portail nord, très sobre,dépourvu de tympan, offre
deux chapiteaux scultpés( à gauche, la damnation; à droite, laVie Eternelle). La façade Ouest, entièrement restaurée, rythmée de gros contre-forts,a une petite porte,une fenêtre ronde et deux fenêtres meurtrières. Au sud, vieux cimetière désaffecté, sacristie XVII-XIXè siècles. A l'intérieur, nef à berceau en plein cintre et bas cotés en quart-de-rond. A la croisée du transept, remarquable coupole nervurée en forme d'étoile à huit branches ,d'inspiration hispano-mauresque. Beaux chapiteaux sculptés, avec Adam et Eve, Abel et Ca? des scènes de la vie du Christ, la Trinité etc..Rétable baroque (classé) . |
Le quartier de l'Enclos** nous transporte au Moyen Age: face à
l'église, pittoresques maisons sur arcades; rue des remparts, ancien couvent des
cordeliers (porche XIIIè), rue dalmais: Tour de Grède (XIVèclassée) , Maison
Marque XVIIè, Maison du Patrimoine), Maison du Sénéchal(XVè); rue Cujas; ancienne
prison(XIVè), ce dernier édifice a été l'ancien Hôtel deVille d'Oloron. Au sud,
faubourg Saint Pierre*: jolie place ovale ombragée de platanes, tout autour maisons
XVIIè-XVIIIè; ancienne église Saint Pierre(XVIIIè) de style Contre-réforme,
désafecttée. La rue d'Aspe mène au bois du bager (sentiers de promenade); la rue
Labarraque descend vers le pont de Sainrte-Marie et la rue L-Barthou. Revenir vers l'Enclos: à gauche, petit chemin-terrasse de la promenade Bellevue (observer la statue d'art contemporain de l'IrlandaisWarren le Chi) : magnifique point devue** sur le quartier Sainte-Marie, les Pyrénees et la brèche d'Aspe. Descendre la promenade bordée de Platanes (les escaliers de la caisse d'Epargne permettent de gagner la rue l-barthou) et par la passerelle piétonne, le quartier Sainte-Marie- rue dalmais (rampe de15%) pl Mendiondou-Rue justice Retour au point de départ. |
N2 LES CHEMINS DE L' EVEQUE ( durée 2 heures) Visite du quartier Ste-Marie et de la Cathédrale Départ ancien bureau de l'Office de Tourisme -pl de la Résistance, pl A-Gabe,
pont sur le gave d'Ossau, rue Justice, pl Mendiondou, pont Sainte-Claire sur le gave
d'Aspe (à gauche beau point de vue sur les Pyrénées et le pic d'anie 2504 m) : les
vieilles maisons avec leur façade arrière sur le gave; en bas, échelle à saumon; à
droite, confluent gave d'Aspe, gave d'Ossau, gave d'Oloron. |
Protégé par un porche massif, le portail roman **, constitue l'une des
très belles pièces du patrimoine culturel et religieux de la France : au tympan , une
descente de Croix (rare en béarn), au trumeau , deux atlantes enchaînées; aux
voussures, en haut, le Ciel ( les 24 vieillards de l'"apocalypse), en bas, la
Terre-(scènes de chasse et de préparatiion d 'un festin ). L'église gothique comprend un clocher-porche massif, deux tours carrées et un beau chevalet à chapelles rayonnantes. L 'intérieur est de dimensions moyennes ; nef et bas-côtés d 'ogives, choeur à déambulatoire ( unique en Béarn), beau mobilier classé: buffet d'orgues (XVIIè), crèche à santons* (fin XVIIè) etc..; Dans la sacristie XVè - XVIè somptueux trésor* de vêtements sacerdotaux (XVIè - XVIIIè) . |
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Le quartier de la cathédrale est le bourg originel de Ste-Marie où résidaient les évêques: au sud, maison de retraite L'Age d'Or garde une tour carrée (XIVè) , bourg des Oustalots : au-delà, la piscine couverte, le stade et le camping. A l'angle de la rue de la cathédrale, oeuvre d'art contemporaine de Mohand Amara 'départ', puis descendre la rue révol : c'est le faubourg du Bialer*, pl. de Jaca, pont sur le gave d'Aspe ( beau point de vue* sur les Pyrénées). Prendre à droite la rue Adoue qui est la nouvelle route d'Espagne ouverte en 1751: elle passe devant l'ancien séminaire (XVIIIè siècle), la rue B-d'Aureilhemène au petit pont de Forbeig: retour à la place de Jaca par rue de l'Union et rue Labarraque. |
Prendre la rue Carrérot et la Place Mendès-France-le sentier du bord du gave mène à la rue de la poste, oeuvre d'art contemporaine de Rougemont une paisible Sentinelle et celle du vénézuelien Cruz-Diez leMiragede couleurs (liaison possible avec le jardin public) - la passerelle piétonne sur le gave d'Aspe-rue Lè-Barthou*: Cette voie récente ouverte en1753, est devenue la plus commerçante de la ville; le lèche-vitrine s'impose tout le long(au n15, maison natale de l'homme politique Oloronnais assassiné à Marseille en 1934 aux cotés du roi de Yougoslavie; remonter jusqu'à la place Mendiondou-rue Justice. Retour au point de départ ." |
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OLORON STE MARIE : cathédrale Trumeau: en marbre de Gabas, restauré
au XIXè . Les deux personnages sculptés enchaînés dos à
dos semblent être des Sarrazins captifs ( daprès
leurs vêtements et leurs sandales lacées à caractère oriental ).
Voussure supérieure : les 24 vieillards de lApocalypse dans la gloire du Ciel.
Assis, ayant des traits réguliers, leurs attitudes sont variés . Ils brandissent des luths,
rebecs et violes ou tiennent des vases de parfum.
Voussure inférieure
: scènes typiques du Béarn avec labattage du sanglier, le pèle-porc, le tonnelier
et ses aides, le vendangeur et sa hotte, la pêche au saumon ( énorme ) et sa conservation, la
fabrication de la galette, le canard que lon égorge, le moule à fromage, le jambon que lon
découpe. Autres sculptures Les portes cloutées ont été
offertes par Henri IV après son mariage avec Marie de Médicis. Il rendit également la
cathédrale au culte catholique.
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Intérieur : à gauche en entrant, incrusté dans le pilier
qui soutient la tribune de lorgue, le bénitier des lépreux ( « cagots »)
datant de la fin du XIIè s. représentant la chasse au lièvre.
En 1303, la foudre est tombée sur le chur qui fut complètement détruit ( sauf les piliers ).
Reconstruit dans le style gothique.
St Grat fut le premier évêque dOloron.
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OLORON carrefour important du chemin de St Jacques, puisque notre VIA TOLOSANA
croise le chemin de Piémont est un site très important sur la voie d'ARLES.
Elle dessert la vallée d'ASPE et le Somport et propose alternativement l' itinéraire de Piémont
vers Hopital St Blaise, Mauléon et St Jean Pied de Port
pour le franchissement des pyrénées par RONCEVAUX.
Nous ne manquerons pas de visiter la cathédrale Ste Marie et l'Eglise ste Croix , flaner
le long de ses rues piétonières, ou regarder le gave s'ecouler au pied de ses maisons.. |