Lescar un peu d'Histoire
Lescar, antique Beneharnum, capitale des Benearni, mentionné sur l'itinéraire d'Antonin,
est devenue Lescarris au Xème siècle,siège d'un prestigieux évéché.
Dans la cathedrale primitive siègea saint Galactoire (qui alla au concile d'Agde en 506).
Lescar fut détruit par les normands au IXème siècle et renaitra au XIème siècle
sous le nom de Lescarris.
C'est Gui de Lons évêque qui construira la cathedrale actuelle en 1120 qui sera globalement
achevée à la fin du XIIème siècle.
Gui de Lons dit Guido (1115 - 1141) fut évêque de lescar, mais également chevalier
et frère d'armes de Gaston IV le Croisé, vicomte de Béarn. Il deviendra précepteur
de Centulle VI fils de Gaston IV.
A sa mort, le chevet et le transept de la cathédrale étaient terminés, mais il faudra attendre
quelques années de plus pour la nef et les collatéraux.
La période des guerres de religion sera, comme pour tout le patrimoine du sud de la France,
une période néfaste pour la cathedrale de Lescar qui sera pillée.
Dans sa lutte contre l'idolatrie , la reine Jeanne d'Albret supprimera images des rétables, vases précieux, et
objets précieux. Les troupes de Montgomery en 1569 se remarqueront par leur fureur: destruction de la châsse
de saint Galactoire, profanation du tombeau de l'evêque GUI, incendie.
Finalement la cathédrale sera transformée en temple protestant et le restera jusqu'en 1610.
Ce n'est qu'à partir de 1628 qu'elle sera remise en état.
La Deuxième période néfaste qui suivra sera l'époque de
la révolution. Suppression de l'Evêché de Lescar,
pillage de ses objets précieux, et transformation en Temple de la Raison.
Elle en sortira dans un état de délabrement total.
Elle reviendra église paroissiale en 1838 et sera classée comme monument historique en 1840.
D'important travaux de restauration seront entrepris de 1855 à 1859 et poursuivis les années suivantes. En 1885,
c'est Viollet-le-Duc qui suit sa restauration, et permettra qu'elle nous parvienne dans l'état
que nous lui connaissons aujourd'hui.
La cathédrale de Lescar est considérée de nos jours comme un bijou de
l'art roman pyrénéen et est très connu pour ses mosaïques
du XIIème siècle.
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